1. |
Rêves vénéneux
03:16
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Du plus noir de ma nuit noire, je cours sans fin dans le bleu
Noyer ma nuit dans la tienne, mes rêves sont vénéneux
Si facile d'attendre la peine, elle me remplit les yeux
Mes désirs en quarantaine, mais j'en demande si peu...
Le satrape de ma lumière, il sonne toujours le glas
Et à travers mes oeillères, je me vois dans ses bras
Mon amour ma vie ma chair, je vis tout à l'envers
Mes espoirs goûtent le verre, je veux y voir plus clair...
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2. |
Jase dalot
04:01
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Détours, revenir en arrière
Arrête la cassette, j'en ai manqué un bout
Détours
Dégoût, plus rien n'est une route
Éteins les lumières, j'ai perdu le nord
Dégoût
Déroute, je suis perdu en mer
Je veux débarquer, mais l'amour pèse trop lourd
Déroute
Délire, ferme les portes
Je donne carte blanche, aux ombres de plomb
Délire
Désert, j'embrasse tes silences
Je vois les mirages d'une vie sans brûlures
Désert
Demain, je vais prendre un peu l'air
M'asseoir au soleil et parler pour rien dire
Demain
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3. |
Mon hôte ma lubie
03:55
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Mes mains dans les tiennes, et nos yeux des symphonies
La route est si belle, on attend juste une accalmie
Le plus long des poèmes, je soupirerai une élégie
Ça coule dans mes veines, non t'as pas encore compris...
J'érige un trône à ma folie, pour y mettre le feu
Tu me sors de ma nuit, à quand les destins heureux
Des fleurs fânées ma chérie, tout ce qui reste de mes aveux
Mon hôte ma lubie, non j'ai pas encore compris...
Lettres d'amour dans le vent, 200 mots à te donner
Même les collines crient ''va-t'en !''
Une dernière fois laisse-moi t'aimer
Le pont entre nous est tombé, dans mes mains l'enveloppe qui tremble
Ce coup je vais longtemps l'accuser, non il y a rien à comprendre...
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4. |
Fantôme à ma porte
04:35
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Un fantôme à ma porte, qui me parle de toi de tout et de rien
Ma tête la mer Morte, je prends ma déraison à témoin
À cette voix je m'accroche comme à un souvenir si fin
Des nuits qui tergiversent, je fuis vers les mêmes rivages
Guetter ses prochains gestes, je jouerai le fou du village
Mais qu'est-ce qu'il me reste, la force de son courage
Un spectre à ma fenêtre, me fait revivre mes vieilles défaites
Toutes ces voix qui s'empêtrent, une psychose parfaite
Et la nuit il s'entête et défonce les portes ouvertes
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5. |
Douce flamme
04:56
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Chacun de tes baisers fait naître un paysage
Je sais c'est mal une épave dans ton sillage
J'apprends le silence, des soupirs de bruissement d'ailes
Oublie ma peine, t'es le printemps dans mes veines
Je rêve d'impossibles rêves
Où tes bras sont mes chimères
J'ai pas encore perdu la guerre
Au bout de tes lèvres, des blessures de fin du monde
Oui, je te cache le soleil, je sais les raisons de l'automne
Je prends à témoin, toutes ces beautés qui te rêvent
Un miroir difforme cache un monstre qui sommeille
Je rêve d'impossibles rêves
Où tes bras sont mes chimères
J'ai pas encore perdu la guerre
Tu es cette douce flamme
Cette peine, cette vie, cette lame
M'atteint les mains, le coeur et l'âme
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6. |
Une passante
04:21
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Tes airs de reine déjouent toutes mes attentes
Celles qui m'inspirent un goût si bas de violence
J'attaque les trottoirs de mes pas solitaires
À la recherche d'îles secrètes où tu te terres
Tu prends le visage de toutes mes nuits
C'est juste de la façon dont tu m'as souri
Tu m'as marqué de ton encre rouge
Et les bouteilles de vin qui bouge
Ton corps détonne du paysage monotone
Fumer te donne des airs si sombres ma migonne
Mais si un soir tard ma coupe est trop pleine
Il me reste à dormir pour sécher ma peine
Tu prends le visage de toutes mes nuits
C'est juste de la façon dont tu m'as souri
Tu m'as marqué de ton encre rouge
Et les bouteilles de vin qui bouge
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